"Etude de relations entre activités aux echelles cellulaires et macroscopiques.Application au système visuel de reconnaissance des visages"
(Thèse Pauline JURCZYNSKI)
Résumé :
Résumé :
Les techniques actuelles permettent l'exploration de l'activité électrique cérébrale à différentes échelles spatiales, comme l'EEG de surface, la SEEG, ou les enregistrements par micro-électrodes. L'EEG/SEEG offrent une vision de l'activité à l'échelle macroscopique, largement dominée par l'activité synaptique des populations de neurones synchronisées, plus ou moins éloignées des électrodes. Au niveau des enregistrements micro, l'activité est un mélange entre les potentiels d'action (PA) des neurones très proches de l'électrode et le LFP (principalement d'origine synaptique) provenant des populations environnantes ainsi que des populations lointaines par propagation volumique. L'identification des différentes contributions qui s'ajoutent pour former le signal de chaque micro-électrode est une condition préalable à l'étude des relations entre ces composantes. Le principal objectif de ce travail est de séparer les différentes contributions dans les signaux enregistrés par les micro-électrodes. Il s'agit dans un premier temps d'extraire et classer les PA visibles (despiking et spike sorting), puis de différencier les activités LFP provenant de régions lointaines de celles provenant de la population environnante. Cette deuxième partie, qui peut être abordé à l'échelle des micro-électrodes uniquement, peut aussi prendre en compte l'étendue spatiale des sources impactant ces mesures micro, en s'appuyant notamment sur les enregistrements SEEG simultanés. Le deuxième objectif est l'étude des composantes (spikes, LFP) identifiées au préalable à l'aide des méthodes introduite dans ce travail de thèse, et de leurs relations intra et inter-échelles. Sur la base des protocoles d'enregistrement employés dans l'équipe, les activités multi-échelles des structures impliquées dans la reconnaissance faciale sont décrites et leurs relations sont analysées, notamment dans le contexte des protocoles visuels rapides périodiques utilisés pour étudier les mécanismes de la reconnaissance des visages chez l'Homme.
Jury : | |
- Rapporteurs : | Sophie ACHARD ( Laboratoire Jean Kuntzmann Grenoble - CNRS) |
Benoît COTTEREAU (CerCo Toulouse - CNRS) | |
- Autres membres : | Valérie LOUIS DORR (CRAN Université de Lorraine - CNRS) Pierre YGER (Institut de la Vision INSERM) - Examinateur. Steven LE CAM ( CRAN Université de Lorraine) - co-directeur de thèse. Radu RANTA (CRAN Université de Lorraine) - directeur de thèse. Bruno ROSSION ( CRAN Université de Lorraine - CNRS) - invité. |