C’est au collège, en 6ème, qu’Anthony envisage pour la première fois de faire une thèse. Sa passion ce sont les raisonnements mathématiques, mais ils n’ont d’intérêts que s’ils peuvent servir à des problématiques concrètes. Ainsi il délaisse les mathématiques fondamentales pour les mathématiques appliquées. Avec trois masters en poche, il est temps de passer à la suite. Sensible aux questions écologiques, ce sont ces préoccupations qui ont guidé son choix de thèse sur la crise climatique. Il ne veut pas se priver d’avoir des enfants, c’est donc naturellement qu’il essaie de faire bouger les choses à son échelle. Sa motivation est là : il veut être acteur de son avenir.
Si la recherche académique est ce qui l’intéresse vraiment, il pourrait envisager la recherche en entreprise comme une alternative, la mobilité n’est pas évidente pour toute le monde. Son truc à lui : résoudre des problèmes et aider les gens. Intéressé par le milieu associatif, Anthony envisage de créer depuis longtemps un atelier de réparation et de recyclage d’objets en plastique comprenant des imprimantes 3D et plein d’autres machines. Participer à MT c’est pour lui un moyen d’apporter un message d’espoir : des personnes travaillent sur ces questions essentielles que sont l’écologie et le climat et cela passe aussi par des mécanismes inconnus.
➞ Retrouvez Anthony sur scène pour découvrir sa thèse en 3 minutes, le jeudi 22 février à l’espace Déléage du Campus Lettres et Sciences Humaines de Nancy
#écologie #mathématiques #jeu
Les mathématiques décryptent le monde. Les décideurs de la transition écologique et leurs actions se mettent en équation pour proposer des solutions. Limiter le CO2 tout en préservant l’économie nécessite de faire des compromis.
Laboratoire CRAN (CNRS, Université de Lorraine)
Plus d’information : www.univ-lorraine.fr/180secondes
Article source : Factuel