Lorsqu’on lui demande depuis quand il travaille à sa thèse, Luca répond comme le ferait le parent de nourrisson : « 28 mois ». Comprenez que les molécules fluorescentes et les mini-tumeurs 3D occupent tout son esprit depuis déjà deux ans. Deux années synonymes de montagnes russes. Luca a d’abord connu des échecs et des déceptions qui ont forgé sa résilience… et puis un jour tout bascule et les expériences se mettent à fonctionner. Originaire de Lunéville, Luca grandit dans une famille où la tradition est plutôt de suivre les rails de la SNCF. Pourtant dès le lycée il s’intéresse à la physiologie animale et humaine et pense travailler dans le domaine médical. Après un Master en Sciences du vivant, il se spécialise dans la biologie cellulaire, ce qui l’amène rapidement au laboratoire CRAN et à l’Institut de cancérologie de Lorraine.
Pour faire retomber la pression, Luca aime aller se vider la tête dans une salle de sport. Un passe-temps qu’il a débuté avec son frère et des amis il y a trois mois, en y allant presque à reculons tant il pensait « ne pas avoir d’endorphines ». Aujourd’hui il s’y rend jusqu’à cinq fois par semaine et ne pourrait plus s’en passer. Participer au concours MT180 ? La question s’est posée cinq minutes ! Luca a découvert l’appel à candidatures la veille de sa clôture et s’est dit qu’il n’avait rien à perdre à essayer.
➞ Retrouvez Luca sur scène pour découvrir sa thèse en 3 minutes, le jeudi 22 février à l’espace Déléage du Campus Lettres et Sciences Humaines de Nancy
#cancer #langue #lumière
Lors de l’ablation d’une tumeur, les chirurgiens peinent à voir la juste limite entre les tissus sains et cancéreux. Une molécule fluorescente rendant bien visibles les cellules à enlever serait d’une grande aide !
Laboratoire CRAN (CNRS, Université de Lorraine)
Plus d’information : www.univ-lorraine.fr/180secondes
Article source : Factuel