Créé en 1980, le Centre de Recherche en Automatique de Nancy (CRAN) est une unité mixte de recherche (UMR 7039)
commune à l'Université de Lorraine (UL) et
au CNRS (Institut des sciences de l'information et de
leurs interactions (INS2I) à titre principal et
Institut des Sciences de l'Ingénierie et des Systèmes (INSIS)
à titre secondaire, sections 7,
26 et
28 du Comité National de la
Recherche Scientifique). Il accueille également des chercheurs de
L'Institut de Cancérologie de Lorraine
(ICL, Centre de lutte contre le cancer) et du CHU.
Au 1er janvier 2022, le laboratoire comptait 268 personnes : 106 enseignants-chercheurs, 4 émérites, 9 chercheurs CNRS,
9 autres chercheurs de l'UL, de l'ICL et du CHU ou d'organismes externes, 13 post-docs, 90 doctorants, 3 chercheurs invités - stagiaires
et 34 (dont 29 CDI et 5 CDD) ingénieurs, techniciens ou administratifs. Il fait partie de la
Fédération de Recherche Charles Hermite
Automatique, Informatique, Mathématiques de Lorraine et du pôle scientifique Automatique, Mathématiques,
Informatique et leurs Interactions (AM2I)
de l'université de Lorraine.
Les recherches menées au CRAN concernent l'Automatique définie comme la science de la modélisation, de l'analyse, de la
commande et de la supervision des systèmes dynamiques mais aussi le traitement du signal et le génie informatique.
Avec l'intégration en 2013 d'une EA de biologie, et en s'appuyant sur les forces historiques de l'unité, le
CRAN mène également des recherches interdisciplinaires associant l'automatique, le traitement du signal et de l'Image avec
la biologie et la médecine.
Le laboratoire développe des activités transverses à ces disciplines dans les domaines de l'ingénierie pour
la santé et de la sûreté de fonctionnement des systèmes. Ces domaines de recherche, fondés sur les
concepts de signaux (classiques et biomédicaux), systèmes dynamiques (physiques ou biologiques), biologie intégrative,
réseaux (informatiques ou de signalisation en biologie), information et décision, concernent à la fois les systèmes
techniques (processus industriels, systèmes de transport, production d'énergie, réseaux de communication, ...), les
systèmes environnementaux (qualité de l'air, l'eau, ...) et la santé (diagnostic et soins en cancérologie et neurologie).
Les retombées de ces recherches ont un impact tant « sociétal » (amélioration de la sûreté des
installations, des diagnostics et des soins en médecine ou de l'environnement), qu'économique (amélioration du rendement des
installations, des actes médicaux, des produits ou des services).